Octopus Comics

Le compte-rendu de mes lectures de comics et autres bandes dessinées

19 mars 2006

[FR] The Goon #1 : "Rien Que De La Misère"

The Goon #1 : "Rien Que De La Misère" - Delcourt (2005)
Scénario et dessin : Eric Powell
"Rough Stuff #1-3" | "Nothing But Misery #1-4" | "Attack Of The One Eyed Scumbag From Outer Space" (2003-2004)

The Goon, comme dit la 4ème de couv' de ce premier tome, c'est un peu le demi-frère rigolo de "Hellboy". Evoluant dans un monde rempli de zombies (dirigés par le maléfique mais pas malin Prètre Zombie), The Goon a mis ses gros bras et sa tronche de débile léger au service du mafieux Labrazio et fait le ménage dans la ville entre nettoyage de mort-vivants et liquidation de dettes. Comme Sullyvan dans Monsters Inc. de Disney, la grosse brute ultra-efficace a un petit pote à grande (et sale) gueule, Franky, pour balancer quelques phrases choc et s'occuper de la logistique.

Donc sur le fond, c'est une banale histoire d'affrontement entre le Mal et le... très Mal. The Goon a une conscience mais il préfère défoncer des crânes de zombies et autres créatures malfaisantes qui lui auraient manqué de respect (ou juste pour le fun). Quelque part, il rend service parce qu'en général, les mecs sur qui ils tombent ont une tronche pas possible. Citons La Boule, un geek chétif avec un bras énorme qui tient en permanence une boule de bowling, Pete le Barbu un calamar géant manchot ou Evets (le mentor du Prêtre Zobmbie) une chèvre en caleçon à pois avec tétons piercés. Quant au reste de la population, qu'elle soit zombie ou qu'elle squatte le bar du Goon, elle n'est pas jojo non plus.

Complètement délirant dans le dessin donc, s'inscrivant volontairement dans la lignée des comics de science-fiction des années 60 (j'espère ne pas dire trop de bétises pour le coup), The Goon s'offre quelques incartades plus "graphiques" dès qu'il s'agit de mettre en scène des flashbacks. C'est d'ailleurs pendant ces séquences que le dessinateur fait la preuve de ses qualités, on en regrette presque qu'il n'ait pas choisi ce style pour le reste.

Totalement maître de sa série, Powell se lâche au moins autant au niveau des dialogues qu'il ne le fait avec le dessin. C'est bête et méchant, gratuit, absurde et toujours résolument hilarant. Les situations sont toutes plus improbables les unes que les autres (quand bien même on est chez les zombies) et jamais l'auteur ne se prend au sérieux. La dernière "histoire" reproduite dans ce premier volume ("Attack Of The One Eyed Scumbag From Outer Space") par exemple, est un clin d'oeil sarcastique aux scénarios de SF sans queue ni tête.

Ce premier tome de The Goon se lit donc facilement et rapidement. On apprécie de voir le gros bras à la dégaine de docker défoncer des crânes pendant que son pote Francky balance quelques vannes bien nazes. L'absurde omniprésent et l'efficacité des dialogues compensent la relative vacuité des scénarii mais on peut quand même regretter l'absence d'un fil conducteur plus épais, d'une intrigue générale sous-jacente plus profonde. Ceci dit, on passe un très bon moment de rigolade à la lecture de ce premier tome.

3 Comments:

  • At 2:16 AM, Anonymous Anonyme said…

    Hum... Je crois que je pourrais revenir plus de 10 fois sur tout article concernant The Goon ... Je pense que tu as du passer outre tiout plein de chose scénaristiques concernant ce comics de Powell , car l est lon d'étre ce qu'il y a de plus "onirique" , puisque je le place dans les chefs d'ouvres scénaristiques le plus fondés qui soit . ok , il y a il touche année 60 dans le délire , mais je pense que cela est un clin d'oeil et non une copie des années 60.

    Je ne vois pas ou tu as été cherché le raprochement entre Hellboy et le Goon , à part dans la grosseur de certains bras ...

    "C'est bête et méchant, gratuit, absurde et toujours résolument hilarant" , je ne vois pas non plus ou tu as été péché celà , béte et méchant ... ok , d'un petit coté encore je je veux biens , mais le passé du Goon est une histoire construite qui n'a rien de béte et méchante , puisque que Powell nous livre toute les raison du caractére du Goon dut à son passé et cela est plus que justifié dans l'histoire .

    Le seul point ou je suis de ton avis est le coté délirant .

    Relis les 2 volumes en espérant que cela te permette de comprendre le subtile mélange de drame et de délire que Powell a su mettre dans son oeuvre.

    mais d(ou le Goon est est béte et méchant ?? (8/)

     
  • At 10:05 AM, Blogger Octopus said…

    Bon, définitivement, tu as un sacré problème de lecture et/ou de vocabulaire. C'est moche d'être aussi premier degré quand on dit aimer Deadpool et The Goon...

    Avec lassitude je vais te répondre mais vu que tu as déjà du mal à comprendre un article aussi simple, je désespère un peu. Tu utilises des mots sans connaitre leur sens apparamment.

    "S'inscrivant dans la lignée des comics des comics de science-fiction des années 60"... On est en 2006 (2003-04 pour la parution américaine), évidemment que c'est un clin d'oeil, faudrait arrêter de me prendre pour un débile.

    Le rapport entre Hellboy et The Goon ? Ben écoute, ça m'a frappé même si le fond des deux séries est radicalement différent (et j'ai été conforté dans mon idée après coup par le speech de 4eme de couverture. sans rancune, vieux).

    "Bête et méchant" n'est pas un reproche chez moi, au contraire à la limite. Tu veux un exemple de ce que je trouve "bête et méchant" ? Quand Frankie plante un couteau dans l'oeil du vampire qu'ils ont carbonisé et qui veut les aider... C'est pas "bête et méchant" ? C'est carrément jouissif, ça m'a fait pisser de rire mais c'est "bête et méchant".

    Relis un peu mieux les articles, cherche les mots dans le dictionnaire quand tu n'es pas sur et surtout, surtout, apprends à comprendre le second degré et la modération.

     
  • At 11:42 AM, Anonymous Anonyme said…

    Ok, on mettre ça sur le compte de "à tête reposée" ...

    Je vais aller m'acheter un dictionnaire.

    Bon vent à toi , et bon courage pour la suite

     

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