[FR] Cosmocats #1
Cosmocats #1 - Semic Comics (2003)
Thundercats #0 "Les Contes Du Chat Stressé" | Scénario : Ford Lytle Gilmore - Dessin : J. Scott Campbell
Thundercats #1 "La Reconquête De Thundera" | Scénario : Ford Lytle Gilmore - Dessin : Ed McGuinness
Souvenez-vous de vos années 80, de vos après midis devant la télé, le Club Dorothée avec ses jeux débiles et ses dessins animés. Parmi les nombreuses séries qui nous ont abruti à longueur d'après-midi, les Cosmocats avaient eu leur petit succès. En 2003, Semic décide de tenter le coup de la nostalgie en traduisant les premiers épisodes du comics édité par Wildstorm aux Etats-Unis. La sauce prend-elle ?
Dans le #1, on retrouve nos félins intergalactiques occupés à redonner sa gloire à Thundera (leur planète d'origine) après que Starlion ait vaincu Mumm-Ra (le grand méchant de notre enfance) et Pyron. Les forces du mal ne veulent pas en rester là et résucitent Shadowmaster avant de plonger Thundera dans l'obscurité d'une éclipse totale. Les senseurs des Cosmocats inopérants à cause du phénomène, il en profite pour lever une armée de démons faits d'ombre.
On retrouve bien l'équipe originelle autour de Starlion (qui crie toujours "Cosmo... Cosmo... Cosmocats !!!" en brandissant son épée) : Félibelle sa vitesse et son baton à la Sangoku, le costaud Pantero expert en technologie armé de ses nuntchakus, Tigro le réfléchi au lasso, les jumeaux Wylikit et Wylikat juchés sur leurs hoverboards et l'animal de compagnie Snarf. De nouveaux personnages les ont rejoint : Pumyra la guérisseuse, Bengali le forgeron et Lynx-O le vieux sage qui possède un bouclier de lumière.
Niveau histoire, on reste au niveau des paquerettes. Le grand méchant débarque, monte son armée, pose un problème (en l'occurence "comment vaincre des ennemis faits d'ombre ?") auquel les gentils répondent en travaillant en équipe, infligeant au méchant une déconvenue dont il jure de se venger. Expéditif, sans substance, il ne nous reste que le dessin de Ed McGuinness pour se divertir. Le style du dessinateur de Superman colle bien à l'esprit du dessin animé avec ses couleurs vives et son trait net... et enfantin.
Changement de dessinateur pour le #0, "Les Contes Du Chat Stressé", qui illustre quelques faits d'arme de chacun des Cosmocats par le passé. Le dessinateur de Danger Girl (J. Scott Campbell ) s'en sort bien sur ce qui n'est qu'un épisode de remplissage qui donne néanmoins l'occasion de recroiser les sous-fifres de Mumm-Ra. Mais cette fois aussi, le propos est niais, le discours d'un convenu abrutissant ("notre pouvoir ne vient pas de nos armes mais de nos coeur", "notre force c'est de savoir travailler en équipe").
Concrètement, ce premier numéro de Cosmocats n'a d'intérêt que pour la qualité de ses dessins (encore que ceux de McGuiness manquent de caractère) et les dossiers concernant le titre : présentation des personnages, retour sur le dessin-animé et sur les épisodes précédant cette résurrection ou encore sur le créateur de la série, Ted Wolf. Un bel effort de ce coté de la part de Semic même si le produit ne méritait peut être pas autant d'efforts.
Thundercats #0 "Les Contes Du Chat Stressé" | Scénario : Ford Lytle Gilmore - Dessin : J. Scott Campbell
Thundercats #1 "La Reconquête De Thundera" | Scénario : Ford Lytle Gilmore - Dessin : Ed McGuinness
Souvenez-vous de vos années 80, de vos après midis devant la télé, le Club Dorothée avec ses jeux débiles et ses dessins animés. Parmi les nombreuses séries qui nous ont abruti à longueur d'après-midi, les Cosmocats avaient eu leur petit succès. En 2003, Semic décide de tenter le coup de la nostalgie en traduisant les premiers épisodes du comics édité par Wildstorm aux Etats-Unis. La sauce prend-elle ?
Dans le #1, on retrouve nos félins intergalactiques occupés à redonner sa gloire à Thundera (leur planète d'origine) après que Starlion ait vaincu Mumm-Ra (le grand méchant de notre enfance) et Pyron. Les forces du mal ne veulent pas en rester là et résucitent Shadowmaster avant de plonger Thundera dans l'obscurité d'une éclipse totale. Les senseurs des Cosmocats inopérants à cause du phénomène, il en profite pour lever une armée de démons faits d'ombre.
On retrouve bien l'équipe originelle autour de Starlion (qui crie toujours "Cosmo... Cosmo... Cosmocats !!!" en brandissant son épée) : Félibelle sa vitesse et son baton à la Sangoku, le costaud Pantero expert en technologie armé de ses nuntchakus, Tigro le réfléchi au lasso, les jumeaux Wylikit et Wylikat juchés sur leurs hoverboards et l'animal de compagnie Snarf. De nouveaux personnages les ont rejoint : Pumyra la guérisseuse, Bengali le forgeron et Lynx-O le vieux sage qui possède un bouclier de lumière.
Niveau histoire, on reste au niveau des paquerettes. Le grand méchant débarque, monte son armée, pose un problème (en l'occurence "comment vaincre des ennemis faits d'ombre ?") auquel les gentils répondent en travaillant en équipe, infligeant au méchant une déconvenue dont il jure de se venger. Expéditif, sans substance, il ne nous reste que le dessin de Ed McGuinness pour se divertir. Le style du dessinateur de Superman colle bien à l'esprit du dessin animé avec ses couleurs vives et son trait net... et enfantin.
Changement de dessinateur pour le #0, "Les Contes Du Chat Stressé", qui illustre quelques faits d'arme de chacun des Cosmocats par le passé. Le dessinateur de Danger Girl (J. Scott Campbell ) s'en sort bien sur ce qui n'est qu'un épisode de remplissage qui donne néanmoins l'occasion de recroiser les sous-fifres de Mumm-Ra. Mais cette fois aussi, le propos est niais, le discours d'un convenu abrutissant ("notre pouvoir ne vient pas de nos armes mais de nos coeur", "notre force c'est de savoir travailler en équipe").
Concrètement, ce premier numéro de Cosmocats n'a d'intérêt que pour la qualité de ses dessins (encore que ceux de McGuiness manquent de caractère) et les dossiers concernant le titre : présentation des personnages, retour sur le dessin-animé et sur les épisodes précédant cette résurrection ou encore sur le créateur de la série, Ted Wolf. Un bel effort de ce coté de la part de Semic même si le produit ne méritait peut être pas autant d'efforts.
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