Octopus Comics

Le compte-rendu de mes lectures de comics et autres bandes dessinées

13 mai 2006

[FR] Cosmocats #2

Cosmocats#1 - Semic Comics (2003)
Thundercats #2 | Scénario : Ford Lytle Gilmore - Dessin : Ed McGuinness
Thundercats #3 | Scénario : Ford Lytle Gilmore - Dessin : Francisco Herrera

#2 : Mumm-Ra est donc de retour et évidemment, il a juré de se venger des Cosmocats, toujours avec l'aide de ses serviteurs mutants incompétents (Krolor, Gorlor, Shakal et Vultureman).
Hachiman, un samouraï qui avait permis à Félibelle et Starlion d'échapper aux griffes du sorcier-momie, vient chercher de l'aide auprès de Starlion pour guérir son père grâce aux eaux thaumaturges de Thundera. Les mutants essaient bien évidemment de s'opposer et gouteront une fois de plus à la défaite. ZzzZZzzZzz...

#3 : Ce n'est plus McGuinness et son style cartoon aux pinceaux mais Francisco Herrera (qu'on a pu voir à l'oeuvre sur Spiderman notamment). Le dessin est plus caricatural et les vilains Lunatacs ont l'air d'être tout droit sortis de Space Jam. Certes, on y gagne en caractère mais on y perd un peu en lisibilité, déjà que l'histoire n'est pas passionnante.
Mandora, chasseuse de criminels pour le compte des Forces de Police Intergalactiques (quelle originalité), est prise en chasse par les pas gentils Lunatacs, bien décidés à se venger d'elle et des félins cosmiques (décidemment, c'est une manie). Ils auront l'outrecuidance de déranger les Cosmocats alors qu'ils sont à la recherche de Thundranium, un minerais essentiel pour la reconstruction de leur civilisation. Sans surprise, ils se prendront une fessée déculotée en deux temps trois mouvements.

Passé le plaisir de retrouver ces visages connus, c'est le vide intersidéral. Les scénarios de la série sont d'une vacuité désespérante, aucun suspense, aucune profondeur. Avec un univers relativement riche, Gilmore aurait pu donner une autre dimension à la série mais il a choisi (ou on lui a demandé) de rester coller à l'esprit manichéen et terre à terre du dessin-animé de notre enfance. Le public ne s'y trompera pas non plus et la parution s'arrêtera au numéro #3 (le #2 aura eu raison de ma bonne volonté).