Octopus Comics

Le compte-rendu de mes lectures de comics et autres bandes dessinées

13 mai 2006

[FR] Transformers #2

Transformers #2 (Génération 1) - Semic Comics (2003)
Transformers G1 #3-4 | Scénario : Chris Sarracini - Dessin : Pat Lee

Pour les 20 ans de la série, Hasbro a mis le paquet en resortant de ses placards les robots de notre enfance (même si j'ai toujours préféré les Gobots aux Transformers). Après un comics et un dessin animé dans les 80's (dont les histoires étaient différentes), c'est le grand retour sur papier glacé de ces héros extraterrestres arrivés sur Terre il y a 4 millions d'années et capables de prendre la forme de véhicules humains.
Publiée en parallèle à d'autres séries reprenant des dessins animés des années 80 (les catastrophiques Cosmocats - cf. ici et ici - et la Force G), on était en droit de craindre pour la qualité du comics.

Optimus Prime (le semi-remorque rouge et bleu), légendaire leader des Autobots, a été réactivé après que quelqu'un ait pris le contrôle de Megatron, son ennemi de toujours. N'ayant pas lu le premier numéro, je ne peux que supposer que des Transformers (aussi bien les "bons" Autobots que les "mauvais" Decepticons) ont attaqué un forage pétrolifère et causé la mort de dizaines d'êtres humains. Difficile dans ces conditions pour les Autobots de garder la sympathie de leurs hôtes terrestres, d'autant que les gigantesques machines ont toujours eu l'air plus intéressés par leur guerre contre les Decepticons que par leur bien-être.

L'affrontement donne lieu à son lot de lieux communs (les Autobots combattent pour la justice et les Decepticons parce qu'ils se considèrent au sommet de la chaîne alimentaire) mais aussi de passages plutôt réussis comme la première rencontre entre Prime et Megatron qui fait vasciller les convictions très manichéenes de l'Autobot.

Chris Sarracini a donné un ton plus adulte à sa série que Gilmore avec les Cosmocats. Il installe une intrigue de longue haleine (ici un techno-virus créé par Megatron en syphonnant l'énergie d'humains et d'Autobots) et un rythme soutenu, ponctué par les affrontements des robots, qui pour une fois dans ce genre d'histoire, ne seront pas sans influence sur l'opinion du public. Action, suspense et émotion (toutes proportions gardées), on retrouve bien les composantes de base d'une histoire qui tient la route et au final, la sauce prend.

C'est pour le dessin très typé manga et au rendu dessin-animé de Pat Lee que Dreamwave Productions ont opté pour relancer les méchas géants. Et il faut bien le reconnaître, dans le genre, Transformers en jette. C'est coloré, précis, les robots sont imposants et charismatiques et on s'amuse à essayer de reconnaitre ceux qu'on a pu avoir étant enfants.

Sans être transcendant, ce #2 des Transformers (Génération 1) s'avère agréable à découvrir et on se laisse vite prendre dans les problèmes de Prime et sa clique. Reste à voir si la suite sera du même tonneau.